Vidéo Paradiso: Le cinéma dans la rue (Site Web)

Octobre 2004, au Québec, une unité mobile de création vidéo emprunte auprès des jeunes de la rue le chemin de l'errance.
On l'appelle le Vidéo Paradiso.

À bord, de jeunes cinéastes accompagnent les jeunes marginaux dans le dédale des technologies numériques comme dans l'univers
de la scénarisation, du tournage, de la réalisation, du montage et de l’enregistrement. Pour les jeunes de la rue, là même où ils se trouvent, création et apprentissages sur le terrain deviennent ainsi réalité.

S'il a d’abord fait escale au carré Viger, à Montréal, puis à Québec, au carré D'Youville, le Vidéo Paradiso poursuit maintenant sa route d’un centre-ville à l'autre. Au rythme de son itinérance, ici, sur le Web, les oeuvres des jeunes se déploient, les escales se racontent, les rencontres se prolongent et des liens se tissent.

Le rêve qui habitait la cinéaste Manon Barbeau depuis le tournage de L'Armée de l'ombre en 1999 a enfin pris corps. Il est enfin descendu dans la rue. Qui sait, peut-être même que le Vidéo Paradiso croisera un jour le Wapikoni mobile, l'unité mobile de création qu’elle a conçue pour les jeunes autochtones.

Vidéo Paradiso Le Vidéo Paradiso tient son nom de Cinéma Paradiso, le film de Giuseppe Tornatore dans lequel, à l'époque du cinéma itinérant, un projectionniste communique aux spectateurs fictifs et réels sa passion pour le cinéma.